31/07/2000 - Douceur estivale sur les cols vosgiens
En grimpant au col En route vers le Steige
Levés de bonne heure, les 5 rescapés prennent leur petit déjeuner à le buvette du camping puis rangent les tentes. Stéphane préfère jeter la sienne à la poubelle, prétextant qu'elle part en morceaux et qu'elle n'est pas imperméable. Qui veut noyer son chien dit que c'est un poisson rouge. Puis deux groupes se forment: Stéphane et Joce décident de passer la matinée en Alsace, tandis qu'Hélène, Sylvie et Alain poursuivent la randonnée. Il fait d'ailleurs un temps superbe.
L'équipe réduite se dirige donc vers Villé puis prend la route du col de Steige. En ce dimanche matin, la circulation est pratiquement inexistante et l'on peut monter paisiblement vers le col en admirant la vallée. Pas de difficulté dans cette montée régulière depuis laquelle un panorama de plus en plus vaste s'offre au regard. Une petite pause au col (535 m) pour profiter de la chaleur et s'alimenter puis ils redescendent vers Saint Blaise la Roche, dans la vallée de la Bruche. Paysages vosgiens superbes, petits ruisseaux qui bondissent, cloches qui tintinabulent, on a presque envie de freiner pour profiter de l'instant. Mais, la gravité aidant, on a quand même tôt fait d'arriver à Saint Blaise.
Pique-nique à Belval Dans le comté de Salm-Salm
Ils ne sont pas au bout de leurs efforts puisqu'il faut à présent remonter jusqu'au col du Hantz pour gagner la vallée du Rabodeau, sur le versant lorrain. Est-ce dû à l'entrainement, cette montée-là ne pose pas non plus de difficulté majeure. Ils arrivent au col (636 m), où ils font la traditionnelle halte, puis descendent à un train d'enfer sur Belval où un petit jardin public va leur donner asile dans l'attente des deux promeneurs.
On les voit arriver peu de temps après et un pique-nique impromptu s'organise à l'ombre des arbres. Départ ensuite vers la Petite-Raon où ils peuvent siroter un petit café dans un bistrot typique, puis vers Senones au fond de la vallée. Une nouvelle halte leur permet de visiter les vestiges encore impressionnants du comté de Salm-Salm, dans un état de quasi-abandon qui fait mal au coeur. La descente vers Moyenmoutier n'est plus qu'une formalité. C'est là que s'achève leur périple. Il faut à présent remiser les vélos sur les voitures et rentrer sur Metz.
Eugène Lacroute - Kret Magazine
