Depuis quelques jours, des rumeurs circulent à propos du directeur de course des randonnées d'été, M. Alain Ognier. Ces rumeurs, qui ont fait le tour du web, prétendent qu'il chercherait à prendre les commandes de la Société des randonnées d'été (SRE). Notre magazine étant mis en cause dans cette affaire, nous avons tenu à mettre les choses à plat en interrogeant le principal accusé.

Nouvelles du Doubs Les rumeurs qui circulent actuellement sur la toile vous affectent-elles ?

Alain Ognier Vous savez M. Lacroute, la société contemporaine est très avide de rumeurs et de bruits de couloir. Pour ma part, je n'y porte pas la moindre attention. C'est comme un clapotis du monde moderne qui ne remet nullement en cause ma volonté de maintenir le cap et de préserver les randonnées d'été.

ND Certaines de ces rumeurs vous visaient pourtant personnellement, et au-delà de vous-même, votre couple. Comment réagissez-vous face à ces allégations diffamatoires ?

AO Je vous l'ai dit M. Lacroute, ça ne me touche absolument pas. Et pourquoi? Je vais vous le dire. Mon épouse et moi-même nous n'accordons aucune importance aux ragots. Ni à ceux-là, ni à d'autres d'où qu'ils viennent. On se serre les coudes, on se soutient mutuellement et surtout on s'occupe des choses qui sont vraiment importantes. Le circuit de 2010, la recherche d'hébergements, l'information des sociétaires. Croyez-moi M. Lacroute, si j'avais dû prendre en considération les coups bas et les insultes, il y a bien longtemps que j'aurais quitté mes fonctions.

ND Pardonnez-moi d'y revenir mais certaines rumeurs parlaient également de menaces physiques, y compris à l'intérieur de la Société des randonnées d'été. Est-ce que vous pourrez tenir longtemps cette posture quand monte une violence qui n'est peut-être pas que verbale ?

AO Je vois bien où vous voulez en venir M. Lacroute. Vous voudriez que je prenne des mesures qui remettraient en cause ce que nous avons mis tant d'années à construire. Et bien je ne le ferai pas. Je connais les personnes qui sont impliquées dans cette affaire et que vous ne voulez pas citer, parce qu'elles vous mettent en cause vous aussi. Je n'irai pas par quatre chemins. M. Vannson et M. Bertrand ont un peu perdu les pédales, c'est vrai. Et pour cela, ils mériteraient d'être sanctionnés. Ce sont des personnes passionnées qui ont, comme on dit, les défauts de leurs qualités. Mais je le répète M. Lacroute, je ne souhaite pas qu'une querelle de cour d'école mette à bas notre organisation. Ils seront entendus lors de notre prochaine assemblée générale, et c'est seulement alors que nous verrons si des mesures disciplinaires sont nécessaires.

ND Est-ce que vous ne craignez pas que cette affaire crée une scission dans la SRE ?

AO Je vais être franc avec vous, M. Lacroute. Je ne le souhaite pas et je mettrai tout en oeuvre pour que cela n'arrive pas. Mais il faut surtout aller au-delà de nos querelles d'aujourd'hui, et faire en sorte que tout le monde tire dans le même sens. Il en va de notre crédibilité.

ND Sur le fond, est-ce que la réforme que souhaite vos adversaires a quelque chance d'être mise en place ?

AO C'est là un point que je ne puis décider tout seul, M. Lacroute. Vous vous en doutez bien. C'est à l'assemblée générale qu'il appartient de trancher cette question. Pour ma part, j'y suis bien sûr farouchement opposé. Ce serait un dévoiement total de notre organisation. Si cela devait advenir, je devrais en tirer les conclusions qui s'imposent: je me retirerai. Et ça ne sera pas de gaité de coeur. Mais je reste persuadé que les sociétaires sauront faire le bon choix.
Propos recueillis par Eugène Lacroute

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