Après le repas, et une fois le café avalé, la petite troupe poursuit sa route vers Artzenheim puis sur la départementale qui longe le canal d'Alsace. A la centrale de Marckholsheim, des écluses gigantesque font monter et descendre des péniches tout aussi démesurées. Après avoir observé quelque temps ce manège, les cyclistes traversent le Rhin pour arriver en Allemagne. Mais en se dirigeant vers Sasbach, sous l'effet du vent, le peloton se partage en deux groupes. Sans se poser de question, les premiers atteignent bientôt la petite bourgade et s'arrêtent pour attendre le reste de l'équipe. Mais l'attente se prolonge et il faut bientôt se rendre à l'évidence: Sylvie, Béa, Christine et Danielle ont bel et bien disparu.
Joce part aussitôt à leur recherche avec la voiture et finit par les retrouver. Sylvie, qui s'était renseignée à l'écluse sur les possibilités de baignade, avait tourné vers le nord au premier carrefour et s'était dirigée vers une sablière dont on lui avait signalé l'existence, croyant de bonne foi que les premiers avaient fait de même. Plus de peur que de mal donc, sauf que l'endroit avait l'air très sympathique.
Le groupe reformé s'installe près d'une fontaine pour se rafraichir, puis repart bientôt vers les pentes du Kaiserstuhl. Avec la chaleur de plus en plus lourde, les arrêts sont fréquents pour se désaltérer. Oberrotweil, Achkarren... les cyclistes traversent des champs et des vignobles mais ils arrivent à Breisach-am-Rhein sans avoir vraiment réussi à deviner les traces de l'ancien volcan. |