SEPTEMBRE 2002
 

vendredi 16 août
Étang de Hanau - Wissembourg

par Eugène Lacroute
 
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Des images en couleur

(1) A Obersteinbach, la Maison des Châteaux forts donnent toutes les informations utiles sur les châteaux voisins : Schoeneck, Wineck, Wasigenstein, Lutzelhardt... et sur les circuits de randonnée qui permettent de les découvrir.

(2) Près de Dambach, le château du Fleckenstein se dresse sur un éperon rocheux qui domine la vallée de la Sauer. Construit vers le XIIe siècle, il assurait la protection de la ville impériale de Haguenau. A voir notamment l'impressionnante tour carrée et les escaliers qui mènent à des chambres taillées dans le rocher.

(3) Wissembourg conserve plus de 70 maisons d'avant 1700, dont une datée de 1484 dans le faubourg du Bruch, et près de 2 km d'anciens remparts. L'église abbatiale St Pierre et Paul est la seconde d'Alsace par ses dimensions. On peut y découvrir plusieurs fresques, en particulier un St Christophe de 11 m de hauteur. Le cloitre, inachevé, date du XIVe siècle.

(4) L'hôtel de l'Europe, près de la gare, mérite le détour avec ses pièces tarabiscotées et ses tapisseries premier empire. L'accueil y est chaleureux et les prix tout à fait abordables.

LE CIRCUIT

Etang de Hanau - Dambach - col du Langthal - col du Pigeonnier - Wissembourg

LE RECIT

Après un petit déjeuner sympathique à l'Auberge de l'étang (voir image), nous démontons les tentes et partons bientôt vers les profondeurs des forêts des Vosges du Nord. De son côté, Béa a pris la voiture pour s'occuper du ravitaillement à Bitche. On contourne l'étang et, par des routes forestières très agréables, on chemine au milieu des sapins vers le vallon du Schwarzbach. On devine au loin la silhouette d'un château, perché sur son rocher, qui pourrait être celui de Falkenstein. Bien que les indications de direction soient quasiment inexistantes, on rattrape sans problème la route départementale qui vient de Sturzelbronn.

Nous descendons la route en pente douce qui serpente au fond de la vallée, entre forêt et prairies, et qui nous conduit à Neunhoffen et ensuite à Dambach. C'est la que le rendez-vous a été fixé avec Béa. On jette un petit coup d'oeil au passage sur un ouvrage de la ligne Maginot (lequel général serait un lointain tonton de Jocelyne), et sur l'église de Dambach. Mais on avait compté un peu court, Béa n'est pas encore là. Comme les portables ne fonctionnent pas, nous décidons de poursuivre vers Windstein, au cas où les liaisons seraient meilleures là-bas. Mais toujours pas de nouvelles de notre chauffeuse du jour. Sylvie remonte donc vers Dambach pour essayer de la retrouver et finalement, après une bonne demi-heure, toute l'équipe se retrouve rassemblée au pied des châteaux de Windstein (parfaitement invisibles depuis le bas). Nous trouvons sans difficulté un terrain pour le pique-nique en bordure d'un ruisseau et à l'ombre d'arbres indéfinissables.

Après le repas, nous continuons vers le col du Langthal, non sans dépasser en cours de route deux cavaliers que l'on avait vus passer pendant le pique-nique. Petit café à Obersteinbach (1), où l'on parle alsacien sans retenue, et Hélène prend les commandes de la voiture suiveuse. Les vélos reprennent la route vers Niedersteinbach, éblouis par les falaises de grès, les maisons à colombages et les châteaux qui se cachent dans la forêt. A un détour de la route, on aperçoit au loin la silhouette imposante du château de Fleckenstein (2). Sans autre forme de procès, la petite équipe atteint bientôt la petite ville de Lembach, toute empoussiérée par des travaux, et point d'origine de la plus forte grimpée de la randonnée, celle du col du Pigeonnier.

Dans un premier temps, il faut déjà grimper à Climbach, ville-étape sur le chemin du col. La pente est rude et le soleil bien présent. Le peloton s'étire sur les 4 ou 5 km de la montée. Arrivés en haut, les cyclistes se ruent sur les gourdes, les bouteilles d'eau et autres barres céréalières. Alain regrette de ne pas avoir pensé à prendre des barres au cervelas. Un peu requinqués, nous redescendons vers Climbach pour affronter l'ascension du col proprement dit. Bizarrement, l'ascension commence par une descente. Les vélos progressent, grimpent une côte sans réelle difficulté et, tout à coup se retrouvent au sommet du col sans avoir eu le temps de dire ouf. Là haut, la vieille buvette abandonnée de Club Vosgien n'offre aucun réconfort aux membres de l'équipe. Sylvie déniche pourtant un petit sentier qui mène à un point de vue, où l'on peut enfin découvrir la plaine d'Alsace et la cité de Wissembourg (3). Ceci fait, chacun enfourche son vélo et descend à vive allure vers la fin de l'étape.

Nous trouvons sans problème l'hôtel de l'Europe (4), à quelques dizaines de mètres de la gare, et chacun de se plonger sous la douche. La batisse est étonnante, pleine de coins et de recoins, mais tout à fait confortable. Pot bien mérité à l'auberge du Saumon, ballade dans la vieille ville, toujours aussi belle, découverte du quartier du Bruch à la recherche d'un hypothétique restaurant typique (ils ne proposent que des spécialités gascones ou andalouses) et après quelques atermoiements, nous jetons notre dévolu sur le restaurant ad hoc, avec salade de cervelas, choucroute garnie, kaesler et autres jarrets de porc. Avec le riesling en sus. Sur le chemin du retour, une légère euphorie nous fait perdre un peu notre chemin mais c'est sans problème que nous regagnons l'hôtel pour y jouir d'un sommeil réparateur.

 
 
LE MONDE CYCLOPEDIQUE | SEPTEMBRE 2002 | page 2
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