Fénétrange - Diemeringen - Meisenthal - Baerenthal - Etang de Hanau

Les retrouvailles à la terrasse du restaurant "Aux oubliettes", à Fénétrange, sont un peu retardées suite à une erreur de trajectoire des Ognier sur la route de Strasbourg. Un petit café, un rapide coup d'oeil à l'église et au château (1) et les 7 cyclistes (Alain, Béa, Hélène, Jean, Jocelyne, Stéphane, Sylvie) prennent la route de Sarre-Union par un léger vent de nord-est (voir image). Anne-Marie et Pierre-Lo baguenaudent de leur côté dans les voitures suiveuses. Les villages se suivent et se ressemblent un peu: Niederstinzel, avec les ruines du château de Géroldseck, Burbach et sa célèbre côte, Drulingen... Et nous arrivons sur les coups de 1 heure à Diemeringen, sans trouver trace des deux voitures et de leur chargement de victuailles. Après 15 ou 20 minutes, celles-ci arrivent enfin. Elles étaient parties à notre recherche mais avaient été déroutées par une déviation dont, bien évidemment, nous n'avions pas tenu compte.

Nous improvisons un pique-nique en plein village, au bord de l'Eichel, puis nous avalons promptement un café dans le bistrot voisin qui tient une officine de PMU, avec écran géant et courses en direct (sans parler du raffus). Après un petit coup de fil au gérant du camping, la décision est prise de passer la nuit à l'étang de Hanau, et donc d'éviter Bitche et Haspelschiedt, non sans un petit pincement au coeur. Anne-Marie et Pierre Lo reprennent la route de Metz tandis que Sylvie s'installe dans la Toyota. Les autres grimpent gaillardement la côte raide vers la forêt de la Petite Pierre. Comme à son habitude, Stéphane se fait tirer par la voiture technique.

Après 2 ou 3 km, nous arrivons dans le vallon du moulin de Ratzwiller, vallon très sympathique, ombragé, avec des petits étangs deci-delà. Une ballade bucolique sur quelques km jusqu'au lieu-dit Speckbronn où nous rattrapons la départementale qui nous mène tout droit à Soucht. Stéphane prend le volant. A Meisenthal (voir image), nous apercevons, lovée près de l'église, la grande halle qui fait l'objet des soins culturels de Sylvie (2). Pas le temps de s'appesantir, nous attaquons la côte vers Goetzenbruck sous un soleil féroce. Arrivés en haut, abrités à l'ombre d'un pylone électrique, nous avalons toute l'eau que nous avons sous la main tandis qu'une vieille Simca nous croise en klaxonnant gaiement (voir image).

Descente sur Goetzenbruck et là, damned, nous nous apercevons qu'il faut remonter une côte pour pouvoir rejoindre le vallon de Mouterhouse. Nous remontons donc et attaquons ensuite une longue descente où les compteurs de vitesse s'affolent, pour arriver au fond du vallon, près d'un étang où se déroule, semble-t-il, un concours de pêche. Nous avalons force barres céréalières et autres trucs chocolatés et repartons vers Mouterhouse, après avoir esquissé quelques pas de valse au son des "Amants de St Jean".

Encore une jolie vallée qui se laisse parcourir sans difficultés, que nous avions d'ailleurs déjà visité en 1998. Nous traversons Mouterhouse à vive allure pour poursuivre vers Baerenthal, l'objectif étant de remonter sur la crête par la première route en amont de l'étang de façon à rejoindre notre camping. Mais trompés par la petitesse des routes que l'on croise, nous dépassons l'étang. Retour en arrière par l'autre rive, très belle sous le soleil et l'on attaque la dernière grimpette de la journée vers la N62.

Une fois arrivés en haut, il ne reste plus qu'à se laisser glisser vers l'étang de Hanau et son camping (3) où nous attend Stéphane (voir image). Les tentes sont rondement plantées non loin du lac. Sylvie profite de l'occasion pour s'offrir une petite baignade dans une eau un peu boueuse. Après un petit passage dans les douches, histoire de tremper nos affaires de rechange, un souper très sympathique dans l'auberge du lieu vient clore la journée, à grands renforts de flammekuche et de tarte flambée au calvados. Nous en profitons pour improviser un concours de reconnaissance en aveugle des cruches de riesling et d'edelzwicker.